D'autant que, bizarrement, il n'est jamais fait mention, à titre d'exemple, de la traite d'esclave en Mauritanie à l'instant où je vous parle, de la vitrification du Yémen, ou de jeté d'homosexuels des toits en Irak. Non, ce sont vraiment les démocraties occidentales qui sont dans le collimateur de ses prescripteurs de droit plutôt léger avec le monde musulman.
Maintenant, il convient de rappeler que la France est une république laïque. Et qu’à ce titre la liberté de conscience est garantie par la loi. Mais qu'il n'y a pas de liberté religieuse, mais une liberté de cultes (qui ne sont pas reconnus par l'état) qui ont donc librement le droit de s'exercer, tant qu'ils ne créent pas de trouble. Or, résister à l'exécution de la loi, fusse-t’elle celle de 2010 pour des raisons religieuses, résister à l'exécution de la loi est un trouble à l'ordre public. La liberté de culte est donc remise en cause, par ce trouble de résistance à la loi qui n'autorise plus les forces de police à faire leur travail dans les conditions de sécurité.
Rappelons que Redouane Faïd vient de lancer la mode du fugitif caché sous une burka. Gageons que d'autres délinquants ou criminels utilisent déjà, ou dans un futur proche ce type de déguisement, repoussoir de République et de police pour d' hypothétiques et obscurs liens avec l'islam de paix et d'amour que prône le président Macron .
Sans décision rapide de l'ensemble de l'état, face à cette rébellion vestimentaire, du plus haut sommet de l'état, aux fonctionnaires de police, la vie en société, avec le panneau " délinquant" que représente ce tissu, risque de devenir compliqué. Sauf à éluder le problème en répondant aux sirènes du comité des droits de l'homme de l'ONU, et déterminer que la burka est légale, ici en France, ce n'est sûrement pas en ne sanctionnant pas le port de ce vêtement que l'on va arranger les choses.
D'un part localement où la généralisation de ce passe-droit permet sa promotion et son acceptation, mais aussi devant le risque de troubles à l'ordre public, il convient d'apporter une réponse rapide et de grande ampleur.
Par défaut, c'est le prochain président de la République, qui essuiera les plâtres de la mollesse de ce gouvernement dans l'application de la loi, votée par la représentation nationale en 2010.
Cette non-réaction que l'on peut juger diplomatique, tant les intérêts de la France sont liés à l'Arabie Saoudite, est un des moteur d'un vote d'extrême-droite aux prochaines élections européennes, et à n'en pas douter aux prochaines élections nationales.
Mais nos édiles du moment auront les mains propres et la bonne conscience économique et pourront allègrement hurler au facisme, à l'islamophobie, à la stigmatisation en cachant leur renoncement d'aujourd'hui et de maintenant. Mais c'est bien l'ensemble des citoyens qui sera impacté par une petite fraction de la population intouchable derrière le masque religieux d'un impérialisme politique.
Il est temps que force revienne à la loi, et que l'état envoie bouler les décisions hors sol, d'un comité onusien qui n'est même pas une juridiction et qui nous sert un exercice de communication qui déstabilise à chaque fois, le difficile mais lumineux équilibre laïque de cette République.