Nous avons, pour certains, la nationalité de notre pays d’origine en plus, nous avons parfois en nous une double culture. C’est un fait. Quand nous sommes dans nos pays d’origine nous sommes des touristes.
Notre patrie est de facto la France.
Nous faisons partie du peuple de ce pays, nous sommes fiers de sa culture, de ses valeurs et de sa laïcité. Nous avons peut-être dû faire face au racisme à un moment ou un autre mais nous en faisons fi.
Nous sommes la majorité silencieuse qui ne se définit pas en fonction de ses origines ou de sa religion, qui ne fait pas de ses revendications communautaristes un mode de vie, qui ne fait pas de sa religion une identité.
Nous ne voulons pas d’une république faite sur mesure pour des communautés, qui nous assigne à notre religion supposée ou à nos origines, nous sommes des citoyens Français comme les autres et si nous sommes fiers d’une chose, c’est avant tout d’être Français. Point.
Nous sommes de ceux qui peuvent dire sans complexe : nous aimons la France, Vive la République et Vive la France.
Si tel n’avait pas été le cas nous aurions eu la décence de quitter ce pays et de retourner dans nos pays d’origine. Ainsi nous nous serions évité la schizophrénie, la haine de nos compatriotes et un militantisme nauséabond qui n’a d’assise que le racisme envers la France.
Ce texte s’adresse spécifiquement aux français ‘blancs’ plus communément appelés idiots utiles qui épousent les thèses racialistes par haine de soi ou par recherche d’exotisme et d’orientalisme qui doit s’épanouir dans leur rue pour des raisons qui ne regardent qu’eux.
Nous, laïques français ‘racisés’, récusons ce paternalisme blanc qui nous assigne à résidence et ose même parfois nous traiter de racistes alors que leur paternalisme est lui-même raciste par essence car il refuse aux minorités le droit, voire le devoir de s’assimiler à la République et à ses valeurs laïques et universalistes.
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